Qui sommes nous ?

Historique

Créé en 1991 à l’initiative des villes de l’agglomération de l’Haÿ-les-Roses, pour répondre aux besoins de prévention des conduites addictives, le Conseil Intercommunal de Lutte contre la drogue et la toxicomanie (CILDT) a su impulser une dynamique territoriale, dépasser les intérêts particuliers, et fixer des objectifs dans une logique de santé publique pour le mieux-être des populations concernées dans ce bassin de vie.

Créé pour sa part en 2001, à l’initiative des professionnels de santé et avec le soutien du CILDT, le Réseau Addictions Val de Marne Ouest (RAVMO) a permis, en plus de sa mission de coordination des parcours de soins pour les patients en situation complexe, d’aménager un espace de rencontre où les professionnels de santé de ville et les représentants de l’ensemble des structures en lien avec l’addictologie peuvent échanger et réfléchir à de nouvelles stratégies territoriales. Cette structure a été enrichie en 2008 par le réseau Dépression Paris Sud (DEPSUD), ce qui a permis d’étendre son champ d’activité à la santé mentale.

A l’issue d’une journée de rencontre de l’ensemble des structures d’addictologie du 09 juin 2015, la perspective d’un rapprochement entre ces deux entités a été envisagée, au regard de leur complémentarité naturelle.

Ce projet innovant, et éventuellement modélisable, est la conjonction du désir originel de ses membres fondateurs et d’une opportunité de moyens. Il veut répondre à une évolution des besoins des villes, aux politiques de prévention, à la Réduction des Risques (RdR) et permettre à la population un meilleur accès aux soins.

Cette démarche s’inscrit dans la tradition Val-de-Marnaise du Vivre ensemble. Elle veut préserver l’histoire de chacune de ses composantes et trouver son socle dans les valeurs communes partagées : éthique, bientraitance de la population, gestion raisonnée de l’argent public, décloisonnement des pratiques, construction de dynamiques coopératives.

Les enjeux d’un tel projet sont nombreux : réunir ces deux structures au sein d’une unité de lieu apporterait tout d’abord une compétence globale sur une thématique commune. L’expertise de l’un se nourrissant des compétences de l’autre. De plus, un seul conseil d’administration réunissant en son sein des élus municipaux, des professionnels de santé, des responsables des différentes unités de prise en charge ou encore des représentants des usagers constituerait un enrichissement pour un collectif de réflexion dont l’objectif serait d’améliorer le service rendu à la population, aux usagers.

Nous pensons qu’un tel rapprochement aboutirait, non à une simple addition de l’existant, mais bel et bien à une synergie d’action amplifiant la résolution des problématiques sur lesquelles nous oeuvrons encore séparément.

Les villes ont été à l’origine du CILDT, elles ont permis entre autres l’expérimentation du Stéribox, et sa mise en place nationale. Elles peuvent aujourd’hui s’inscrire dans un projet novateur de politique de santé, illustré par un maillage coordonné et optimisé.

Cette convergence d’intérêts pour le bassin de population que nous couvrons ensemble, est une opportunité à l’horizon des imprévus que nous réserve le T12.

Gouvernance

L’association est pilotée par un conseil d’administration composé de membres professionnels du champ psycho-médico-social du territoire et des maires des onze communes adhérentes répartis en trois collèges (Collège addictologie ; Collège Psychiatrie – santé mentale ; collège collectivités locales).

La présidence, qui tourne tous les 2 ans, est assurée en 2021 par le Professeur Emmanuelle Corruble, cheffe du service de psychiatrie de l’hôpital de Bicêtre.